À la Renaissance, Du Bellay et Ronsard se sont interrogés sur la façon d’écrire de la poésie en se fondant sur la musique : polyphonique ou strophique (voix-de-ville) ? À ce sujet, Ronsard effectua un revirement significatif : après avoir exprimé de la condescendance, sinon du mépris, pour ces « vaudevilles et chansons qui se chantent d’un même chant pour tous les couplets », comme disait Du Bellay, il s’aperçut que cette forme populaire avait finalement du bon dans la mesure où elle propageait ses textes mieux que la musique savante. Par ces explications que j’ai trouvées chez Claude Duneton, historien de la chanson française, nous comprenons combien l’art chansonnier est éminemment poétique et que sa noblesse réside autant dans la qualité des paroles que dans celle de la musique.
Compositeur : Paul Delmet
Paroles : Vadorin de Volgré
Chant : Enguerrand Dubroca
Piano : Yuko Osawa
℗ 2022 Enguerrand Dubroca, sous licence exclusive à Salis & Cats, editions.